Publié dans Editorial

Welight !

Publié le mercredi, 03 décembre 2025

Dans un pays qui est le nôtre où la misère, l’insécurité, les coupures dans tous leurs états font rage, il existe tout de même un brin de lumière, une lueur à peine perceptible. Une faible lueur qui n’a pas peut-être la puissance d’un projecteur, intéressant peu les politiques, mais c’est bel et bien une lueur d’espoir ! « Welight » existe au pays depuis 2018, seuls les bénéficiaires le savent et jouissent de son expertise.

Welight, pionnier de l’électrification rurale en Afrique subsaharienne (dont la Grande île), est une entreprise qui travaille d’arrache-pied pour atteindre les objectifs fixés. Depuis 2018, année de sa fondation à Madagasikara, Welight fournit une énergie propre, fiable et productive aux zones rurales reculées du pays et celles d’Afrique subsaharienne. D’abord dans la Grande î1le malagasy puis au Mali grâce à des mini réseaux solaires. Au jour d’aujourd’hui, Welight a électrifié 186 villages dont 172 à Madagasikara et 14 au Mali et se développe au Nigéria et en République Démocratique du Congo où des millions n’ont pas toujours accès à l’électricité.

En raison de ses efforts constants et continus, appelés à s’étendre à d’autres pays de l’Afrique subsaharienne et pour couronner ces résultats encourageants, Welight s’est vu décerner le « One World Sustainability Award » par l’ONUDI à l’occasion d’un important évènement organisé à Riyad en Arabie Saoudite. Ce prix reçu par Welight, cette dynamique entreprise, souligne l’importance de l’électrification durable et décentralisée et cela pour répondre aux besoins, sans cesse croissants, du continent africain tout particulièrement dans les zones rurales. Résultats, Madagasikara est aujourd’hui le pays le plus avancé en Afrique en matière de mini – réseaux. De toute évidence, la Grande île s’impose comme un modèle de réussite dans le secteur de l’électrification rurale.

En ce moment délicat et difficile où le pays traverse une crise d’énergie sans précédent notamment dans les zones urbaines à cause de la défaillance de la Compagnie nationale d’eau et d’électricité, l’efficacité et la pertinence d’une entreprise telle Welight qui agit surtout dans le monde rural constitue un atout considérable. En effet, Welight présente surtout cet avantage de travailler sans forcément faire appel à de tambours battant ni des caméras ni des discours politiques ronflants. Elle avance et réalise des actes concrets répondant aux besoins réels des paysans et villageois, bref de la communauté de base.

Toutefois, il fallait le noter que Welight fait partie des « zava-bita » du régime précédent que les nouveaux tenants du pouvoir ont le devoir de continuer sans faille et le développer. Justement, si Welight a pu concrétiser de tels faits et actes entrant dans le respect des intérêts des zones rurales c’est grâce au soutien des autorités malagasy depuis 2018 notamment l’Agence de développement de l’électrification rurale et surtout, mettons au clair, le ministère de l’Energie. Ceci étant, Welight a pu démontrer qu’un cadre de travail favorable, allié à un modèle économique solide, permet d’obtenir des résultats tangibles en matière d’accès à l’énergie et de développement économique et social.

Quand on observe de près le cercle vicieux dont Madagasikara semble s’enliser, on a l’impression que tout soit bouché. Négatif, il y a toujours des issues. Seulement, il faut oser faire des pas autres que les sentiers battus. Il fallait s’inventer et oser percer !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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